Par souci d'authenticité je précise que je ne suis pas écrivain.

Donc, ça ne fait rien si vous n'êtes pas lecteur

Or, voici ce qui advint :

Un filet d’encre s’était enroulé autour de mes chevilles.

Prenant vigueur, avait enserré mes jambes, ma taille,

remontant le long de mon thorax et de mes bras, avait enfoncé dans mon cœur ses racines nourricières,

et continué son chemin autour de mes épaules et de mon cou.

Lorsqu’il a atteint ma bouche, j’ai pu souffler le fil d’encre comme on souffle du verre en fusion pour lui donner forme.

Un chemin d'encre ruisselante, qui coule jusqu'à s'enfouir dans  le tapis de cendres où j'ai posé le pied.

On pourra y lire une scène susceptible de heurter la sensibilité des lecteurs, les mineurs notamment.

On y relèvera aussi fautes d'orthographe, fautes d'accord en genre et en nombre, fautes de conjugaison notamment en ce qui concerne l'impératif à la deuxièle personne du singulier, où j'ajoute un "s" alors qu'il n'y a pas lieu (j'ai vérifié sur le Bescherelle).

Caprice inoffensif sur lequel je demande que l'on veuille bien fermer les yeux. 

Idem, fautes de saisie et autres bugs de couper-coller qui échappent à la vigilence lors du travail de corrigé.

Cette histoire est largement fictive, voire mythomaniaque, et toute similitude avec des situations analogues ou avec des personnages qui existent dans la réalité serait une coïncidence néanmoins tout à fait plausible,

puisque les gens qui s’aiment sont toujours un peu les mêmes, comme le chante William Sheller sur son piano

J’ai mis mon cœur dans l’exécution de cette chanson triste, à défaut d’avoir été dotée de la grâce précieuse de savoir jouer de la vraie musique, if it be the food of love ...

comme l'écrivait un autre William, dans une autre histoire d'amour immortelle.

 

 

 très important :   lire la notice / warning avant de procéder à la lecture de cet ouvrage