Un poème à te remettre si l’on se voit au salon du livre :
mon amour qui fait mon coeur lourd lourd lourd
ma gangrène, que maintenant c’est qu’il va falloir amputer, bé oui...
mon tzigane découpeur de chiens
mon grand frère qui tient sa petite soeur par la main
mon dupond qui s’écrit avec un D
mon dupont qui s’écrit avec un T
mon Obélix mon Blueberry, mon Joey Dalton mon Dick Tracy
mon bébé je vois déjà ta tête entre mes jambes, poussez madame, c’est un garçon,
comment tu as su que j’étais amoureuse de toi ?
tu m’as fait espionner ?
oui je suis amoureuse de toi, tu me fais planer comme on disait dans le temps,
pour le rendez-vous “James Dean à Saint-Cloud” : fallait pas le dire que tu viens pas, Ce qui est amusant dans cette histoire c’est de t’attendre, de t’espérer,ce n’est pas d’être avec toi puisque quand tu es là je sais que tu vas bientôt partir, et donc c’est terrible à vivre, intolérable, douloureux,
alors que, tant que tu n’es pas encore là
tu ne peux pas encore t’en aller,
et entre deux fois où tu n’es pas encore là je peux faire mes petites conneries,
fumer des clopes, mettre mes doigts dans mon nez, jouer avec ma boîte qui fait meuuuhhh quand on la retourne, etcaetéra
finalement c’est mieux quand tu n’es pas là, mais au moins il faut que je puisse t’attendre avec une date, sinon je vais encore me tromper de jour, tu me compliques la vie mon amour...
pour le dessert, une devinette étymologique :
im-plorer (implorer) / ex-plorer (explorer)
Mercredi prochain je t’appellerai pour savoir dans quelle rangée tu dédicaces Tarzan (je veux voir ton nouveau blouson de beau gosse, mais je n’ai pas l’internet et ne peux donc pas te voir par webcam).
Laurence Catherine Martine Freitag, dite Lakm@ de Kerm@l pour faire breton.
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jeudi 23 janvier 2003
Frère,
Si j’avais eu un téléphone cette nuit ... J’aurais pu parler avec toi.
Au moins pour te remercier de t’être déplacé en personne jusqu’à ton poste. Je sais que tu peux obtenir dispense aussi souvent que tu veux. Non, en effet je ne parviens pas à cesser de t’aimer côté cour, et côté jardin je dirige chaque seconde de telle sorte que tu ne puisses pas avoir envie de cesser de m’aimer.
Ouais j’aurais voulu faire des trucs fous à la déjante et te prouver à quel point tu comptes pour moi.
Mais, mes gamins restent mes guides, et ce que je prépare est assez fou et déjante pour m’en tenir là dans un premier temps. J
’ai beau être une fille (une femme : quarante-neuf et demi pile aujourd’hui) je raisonne malgré moi à long terme. Ce qui n’entraîne pas que mon raisonnement soit bon. Tu crois que Remy Julienne improvise ses cascades ? non, il calcule à la seconde près. Et pourtant ça a l’air insensé ce qu’il risque. Et c’est insensé, mais le film repose en partie sur la réussite de sa prestation alors il faut être bon.
La vie c’est un travail d’équipe, l’option “cavalier seul” ça coûte bonbon et je ne les ai pas. Même s’il ne s’agit que de se suicider il faut calculer précis si l’on veut faire propre. Si tu fais ça à l’arrache tu te retrouves avec des pipelines dans le pif et dans l’estomac, et pin-pon.
Profiter un peu de l’antenne libre qui était libre pour parler avec toi.
Ils disent “simple comme un coup de fil”. Mais qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? Je suis une débile. Sur ma carte, à 80%. dans la réalité : à 3600%.
Les feuillets : vite fait. Tu as déjà pratiquement tout lu, il s’agit de mon errance pour fourguer mon arc-en-ciel radio à un éditeur + quelques poèmes que j’ai fait pour toi ou Adrien ou Elie ....
La lettre à Philippe Fouchard, page 27 ligne 34, pratique l’informatique ! est un bon résumé de tout le reste.
Il y a aussi celle pour Hervé de la Martinière et celles pour Jean-Claude Guillebaud, qui, lui, a réussi à se faire inviter sur une télé.
Il a l’air doux, un peu coquin, il est hyper-documenté.
Je suis obligatoirement une inconditionnelle de JCG pour les compliments qu’il m’a envoyé (assez abondants pour deux ou trois vies, cette guigne m’échéant (si m’échoit la guigne d’une vie supplémentaire).
Pas la peine d’essayer de me vendre tes chewing-gums, je n’ai plus de dents du fond. Ca me fait le creux pathétique aux joues, comme Marlène Dietrich.
Je m’aime bien en vieille. Alors, tu as pu avoir des photos ? Etais-je bien moche ? Je m’en doutais. T’ai-je fait grand tort avec tout cet acharnement que j’ai employé pour que tu me regardes (teste-moi, déteste-moi, mais surtout, regarde-moi, c’est une petite star Priscilla qui chante ça avec des coeurs en tissu écossais cousus sur une chemise blanche).
Je me trouve géniale, je suis la Sexy Sadie du Blanc des Beatles : Sexy Sadie, What have you done ? You made a fool of everyone ... Sexy Sadie, you broke the rules, you let it down for all to see ... One sunny day, the world was waiting for a lover, you came along and turned on everyone, Sexy Sadie, you’re the greatest of them all... J’ai les paroles en entier si tu veux.
Et ça me rappelle un truc que je voulais te dire, des Rolling Stones :You can’t always get what you want, (bis)
But if you try sometimes
You get what you need ...
and remember : it’s only rock and roll ...Cette “face cachée de l’arc en ciel” ce n’est pas pour la ramener c’est pour avoir un souvenir de combien j’ai pu me prendre le chou avec cette histoire de B. quand j’aurai fini par t’oublier. Un petit témoignage que je laisse pour les enfants aussi. Et ça fait aussi compte-rendu pour le tribunal police (car je suis mise à l’épreuve de la liberté surveillée !) Bien joué Max.
Pour les jours qui viennent, eh bien : les filles sont jolies, lorsque le printemps revient ...
Le jour de l’anniveraire d’Olivier j’ai embrassé la bouche d’Adrien (smuggler style). Il était furieux.
J’espère que Didier (Hi Boss !) fera un Beggars’ Banquet avant fin avril, et j’espère que je serai alors assez chargée pour ne pas t’arracher les yeux si tu regardes une autre fille que moi. Tu vois, c’est tranquille. Pardonne-moi pour tout et moi je t’aime pour de vrai + que Bérénice + que Laetitia + que Samira + que Juliette + plus que Virginie + que Margaud ... Mais quel âge as-tu donc pour continuer à croire une fille quand elle te dit je t’aime ?
Pour le plan Q d’accord plus que jamais mais l’issue c’est pas intéressante pour toi (souviens-toi, je t’étrangle par jalousie préméditative).
A vous de voir.