Ecole de dessin

Chambre de Commerce et d’industrie de Paris

Saint Cloud le 3 décembre 2002

J’ai écrit ce petit livre vit’fait, dans l’urgence de trouver une conclusion confortable à une histoire d’amour qui tombait vraiment pas à point, car j’étais déjà dans les embrouilles.

Je l’ai dispatché un peu partout sur le conseil de mes proches et alliés, qui l’on trouvé de “bon” à “génial”, et quelques maisons d’édition m’encouragent au remaniement de ce texte qui est jugé trop “éclaté et prolifique”.

Mais, un tel entraînement (passion) ne saurait s’éteindre en quelques mois, et je ne me sens pas déjà en mesure de faire un travail de refonte sur cette histoire.

Cela équivaudrait à passer mes nuits à déterrer un cadavre pour vérifier qu’il est bien mort, et m’exposer à découvrir qu’il ne l’est pas.

Pensez-vous que cette nouvelle puisse devenir un film, et en ce cas voilà un matériau pour vos élèves : écrire un scénario, faire un story-board, etc... je ne connais rien en cinéma.

C’est une idée que j’ai eu en parlant avec mon fils, car nous avions visité votre école il y a deux ans au cours de la “journée portes ouvertes” à l’époque où les élèves visitent des écoles pour choisir leur orientation, et nous avions trempés quelques heures dans une atmosphère de créativité où tout semblait possible.

Voici pourquoi je prends ce contact avec vous.

J’ai déjà procédé à l’enregistrement (protection) du texte à la société des auteurs (je pense que c’est ce que vous m’auriez dit de faire avant toute autre intervention).

Dans l’impatience de connaître vos suggestions, conclusions, ou tout ce qui pourrait donner carrière à ce matériau je vous demande de bien vouloir me les faire connaître à l’adresse qui figure en tête de cette lettre (car, je n’ai pas de téléphone ! et il faut m’écrire pour me joindre... Je suis désolée de cet inconvénient).

L’histoire d’amour serait destinée à supporter le film, je mettrai plutôt l’accent tonique sur l’explosion et l’évolution du phénomène dit “radios-libres”, né au début des années 1980, et sur lequel je n’ai aucune information, mais ce doit être facile de trouver des pistes, si l’on a pas, comme moi, les deux pieds dans le même sabot.

Avec mes remerciements,